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Cindy Lopes, plus provocatrice que jamais, répond aux questions de Stars-media.

Cindy Lopes
Cindy Lopes

Que l’on apprécie ou non Cindy Lopes, ses apparitions ne laissent jamais indifférent.
Cette star de la téléréalité a toujours été un électron libre, essayant de se différencier par le biais d’un art dont elle est devenue championne, celui de la provocation.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que ça marche ! Son dernier coup de bluff ? Une apparition dans un film porno où finalement elle ne nous dévoile rien de ses charmes, mais où elle réussit d’une part, à capter l’attention d’un public masculin avide de sensations fortes et d’autre part, à tourner en dérision le milieu du star-system.
À Stars-media, nous suivons l’actualité de Cindy Lopes. Il était donc normal de vous proposer son interview, après ce formidable coup médiatique.

Bonjour Cindy Lopes, tu fais beaucoup parler de toi en ce moment suite à ton rôle dans un film érotique. Pourquoi l’avoir accepté ?

Par provocation et humour. Le but était de tourner habillée dans un porno, alors que l’on me voyait nue sur TF1 à des heures de grande écoute. Je savais que ça ferait parler. Je voulais voir jusqu’où irait la crédulité des gens.  Lorsqu’on s’imagine que tu sombres dans un milieu “destructeur” comme celui du porno, les masques tombent.

On tente alors de t’écraser encore plus.  Je me suis particulièrement amusée quand j’ai découvert les réactions de certains qui n’hésitaient pas à me faire la morale, à croire que lorsqu’on est un peu connue, on se doit de respecter une ligne de conduite.  Plus j’avance dans cette célébrité qui est pour moi un laboratoire d’étude sociologique, plus je me rends compte que les gens sont dédaigneux et te poussent à te racheter une conduite.  Mais pour qui et pourquoi ?  Mon image est telle que je l’ai créée, elle est probablement bien différente de ce que je suis aujourd’hui, mais qu’importe !  Je suis ravie de constater que l’adage “Méfie-toi de tes ennemis mais encore plus de tes amis” se vérifie chaque jour et qu’il est troublant de vérité.

Ne crains-tu pas qu’une apparition dans ce genre de film nuise à ton image et désoriente tes fans ?

Mes véritables fans savent exactement que dans toutes mes démarches il y a une morale, un profond désir d’aller au bout de mon raisonnement, même si les outils que j’utilise pour ce faire se révèlent parfois périlleux et difficiles à comprendre pour la plupart des gens.  Mes fans sont intelligents et ils savent où je veux en venir. J’ai reçu de nombreux messages encourageants, c’était très troublant de voir à quel point les gens sont ouverts d’esprit et saluent mon courage.

De gauche à droite : Laurent Artufel, Vincent Mc Doom et Cindy Lopes
De gauche à droite : Laurent Artufel, Vincent Mc Doom et Cindy Lopes

En effet, chaque fois je mets un peu plus mon image en danger, mais comme je dis toujours, il faut risquer de tout perdre pour tout gagner.  Participer à une téléréalité m’a permis d’ouvrir les yeux sur la nature humaine, tout comme cette expérience furtive dans ce milieu dit “malsain” !

 Tu as refusé de jouer des scènes “hard” et tu te contentes d’apparaître dans le film. Était-ce une condition de ta part ?

Il est évident que je ne voulais pas faire quoi que ce soit de porno, je n’en ai ni l’envie ni l’ambition, et si j’avais voulu me lancer dans le X, je l’aurais fait depuis longtemps.

Quels sont tes futurs projets, Cindy ?

Ce samedi 25 octobre, nous tournerons au Christie’s, à Orléans, notre clip avec mon compagnon Alibi Montana “Jamais synchro”, un titre très important pour nous.  C’est un trait d’union entre nos deux milieux, celui du rap et celui de la téléréalité.  Alibi n’aime pas que l’on range les gens dans des catégories, tous les milieux peuvent et doivent pouvoir se croiser, le contraire est pour lui discriminatif, et il déteste cela.   C’est donc tout naturellement que nous nous sommes lancés dans ce projet.

Nous avons hâte de le faire découvrir au public, et d’aller à la rencontre de nos fans respectifs, car notre but est plus que jamais de rassembler.  Nous sommes heureux de ce premier bébé, il y en aura peut-être d’autres, qui sait…

Ton mot de la fin ?

Le mot de la fin pourrait être “Merci qui ? ” (Rires).

Propos recueillis par Laurent Amar

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