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Stars-media avait rencontré Laure de Clermont-Tonnerre sur la plage Majestic 66 à Cannes


Bonjour Laure de Clermont -Tonnerre, qu’es-tu venue faire de beau à Cannes ?

Bonjour Laurent, je suis à Cannes car je travaille dans une société qui s’appelle Mact Productions.
Nous avons coproduit un film italien  sélectionné à la Semaine de la Critique, « Salvo ». Il vient d’ailleurs de recevoir le Grand Prix de la semaine de la critique  et le prix révélation.
J’ai également des rendez-vous de productions car je développe actuellement deux longs-métrages, une comédie et un premier film d’un jeune réalisateur américain.
Enfin, il y a également un court métrage , « Atlantic Avenue » que j’ai réalisé l’année dernière à New York, il a été  sélectionné au festival de Clermont-Ferrand , de Tribeca  à New York, et bientôt celui de Los Angeles. Comme il est au Short film Corner à Cannes, je veille à ce que les projections et les ventes se passent bien.

Tu as coproduit un film palestinien du nom de Giraffada et dans lequel tu joues, pourrais-tu nous en parler ?

Ce film n’est pas une prise de position pour un camp ou pour un autre dans le conflit Israélo-palestinien. Nous avons essayé d’apporter à travers ce film des messages de paix et de tolérance. C’est un film très symbolique.
L’histoire est vécue à travers les yeux d’une girafe qui regarde le monde autour d’elle et la bêtise des hommes du haut de son long coup. Je joue le rôle d’une reporter de guerre aux cotés de Saleh Bakri qui joue le rôle d’un vétérinaire .
Ce n’est pas un film militant même si il se place du point de vue palestinien. La légèreté de la forme traite le conflit tel un conte , avec suffisamment de distance pour que les spectateurs puissent l’apprécier sans y voir un engagement politique féroce.
Ce film démontre juste l’absurdité de la guerre sans jeter de l’huile sur le feu. Il y avait d’ailleurs dans l’équipe de tournage des Israéliens et des Palestiniens, et tout le monde s’est très bien entendu.

Pourrais-tu nous parler de ton parcours de comédienne et de tes expériences professionnelles les plus importantes ?

J’ai eu la chance de travailler avec  Raoul Ruiz  trois fois, il est décédé il y a deux ans. Il était pour moi un grand père Chilien .
J’aimais voyager dans son univers étrange et symbolique. J’ai également travaillé avec Luc Besson sur le film « Les aventures extraordinaires d’Adèle Blanc-Sec ». Cette collaboration avec Luc fut  une expérience formidable d’apprentissage, elle reste un merveilleux souvenir. Julia Schnabel sur le tournage du « Scaphandre et le papillon » m’a appris le sens du cadre et des couleurs. Raoul Pack celui de la rigueur et du texte… Mais le souvenir le plus marquant est d’avoir découvert la Chine en compagnie d’Alain Bashung, mon partenaire surun tournage franco -chinois , « Ma sœur chinoise », j’avais 10 ans !

Laurent Amar en compagnie de Laure de Clermont-Tonnerre
Laurent Amar en compagnie de Laure de Clermont-Tonnerre sur la plage Majestic 66

Et tes futurs projets en tant que comédienne ?

Giraffada sortira à l’automne prochain et d’ici là je me concentre sur l’écriture de deux longs métrages , un en anglais et l’autre en français.

Parles-nous de tes rêves d’artistes.

Je rêve de réaliser mon premier long métrage, j’y travaille consciencieusement . Plus tard, j’aimerais pouvoir réussir à me mettre en scène dans un film dont je serai aussi la réalisatrice… Dur challenge.. Jouer sous la direction de grands auteurs comme Soderbergh, Lars Von Trier ou Park Chan Wook serait également formidable (rire).

Ton mot de la fin pour les lecteurs de stars-media ?

“Ils ne savaient pas que c’était impossible alors ils l’ont fait “. MARK TWAIN

Propos recueillis par Laurent Amar

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