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Mary Poppins nous revient en Blu-Ray !

Mary Poppins
Mary Poppins

50 ans et pas une ride ! Car le temps ne saurait avoir de prise sur MARY POPPINS, l’un des fleurons du patrimoine des studios Disney. Mieux, pour fêter dignement cet événement, Disney sort le 5 mars le film pour la première fois au format Blu-ray, non sans avoir effectué une restauration complète du négatif original. Résultat : des images d’une pureté incroyable et un son à réveiller les amplis les plus fatigués.

Mais comme un bonheur n’arrive jamais seul, MARY POPPINS se voit doté d’une foule de bonus incroyables, avec de passionnants making-of sur les coulisses de la création du film – certains d’entre eux ont d’ailleurs servi de précieuse base à la reconstitution de certaines scènes de DANS L’OMBRE DE MARY -, de nombreuses images d’archives relatant entre autres la grande première du film à Hollywood, mais aussi l’adaptation du film à Broadway et des karaokés destinés aux plus jeunes.

Le film a fait de Julie Andrews – alors débutante au cinéma – une star internationale du jour au lendemain. Mais surtout, MARY POPPINS marque l’un des sommets de l’art de Walt Disney et de son équipe.

Pour mener à bien une entreprise aussi importante, Disney s’entoure d’une équipe aux talents confirmés et multiples : les scénaristes Bill Walsh et Don Da Gradi (UN AMOUR DE COCCINELLE, L’APPRENTIE SORCIERE) et le metteur en scène Robert Stevenson, auteur de nombreux succès (LE FANTOME DE BARBE NOIRE, L’ESPION AUX PATTES DE VELOURS… ainsi que des deux titres précédemment cités).

Blu-Ray de Mary Poppins
Blu-Ray de Mary Poppins

Côté musique, c’est aux compositeurs Richard et Robert Sherman (LE LIVRE DE LA JUNGLE, LES ARISTOCHATS) que revient le soin d’écrire les 14 chansons du film, parmi lesquelles « Supercalifragilicexpialidocious » et « Chim chim cheree » qui feront dès lors le tour du monde. Le chef d’orchestre Irwin Kostal (LA MELODIE DU BONHEUR, L’APPRENTIE SORCIERE) arrange et dirige quant à lui la partition. Enfin les chorégraphes Marc Breaux et Dee Dee Wood – mari et femme à la ville – s’acquittent de leur tâche avec un brio qui leur vaut d’être engagés par la suite sur LA MELODIE DU BONHEUR.

Les spécialistes des effets spéciaux ne sont pas en reste non plus puisque c’est à Peter Ellenshaw, Eustace Lycett et Robert A. Mattey que revient le mérite de faire voler Mary Poppins, et grâce à Hamilton S. Luske , McLaren Stewart et l’équipe d’animateurs des studios Disney que se déroule la plus célèbre incursion d’êtres humains au pays du dessin animé avant QUI VEUT LA PEAU DE ROGER RABBIT ?

En 1948, Walt Disney découvre le personnage de Mary Poppins à travers l’émerveillement de sa fille Diane, alors âgée de 12 ans. Le livre l’enchante à son tour et le producteur visionnaire, qui pressent aussitôt ce qu’il pourrait tirer d’une telle histoire, entame avec l’auteur une négociation difficile. Car la romancière oppose au projet un refus acharné, craignant qu’Hollywood ne trahisse son œuvre. Walt mène à bien d’autres projets, et, de temps à autre, revient à la charge auprès de P.L. Travers. Ce ne sera qu’au début des années 60, après avoir fait personnellement connaissance de Walt Disney, qu’elle donnera enfin son accord.

Ecrite en 1934, la nouvelle situe l’action au début des années 30. Disney décide de lui donner le charme de l’époque victorienne du début du siècle. Contre toute logique, au lieu de prévoir un tournage en extérieurs à Londres, il décide que seul un plan de travail en studios, à Hollywood, peut permettre de recréer le charme désuet du livre, à mi-chemin entre le rêve et la réalité. Il prévoit également des effets spéciaux sur une grande échelle et intègre 14 chansons et quelques ballets à la trame narrative.

Enfin et surtout, il fait de Mary Poppins une adorable fée de 25 ans aux pommettes roses, alors que le livre a pour héroïne une nurse austère de 40 ans au charme acide, rôle qui aurait mieux convenu à Bette Davis (qui fut un instant pressentie). Le rôle échoit à une débutante, Julie Andrews, et lui permet de prendre une belle revanche sur le monde du cinéma : évincée de l’adaptation à l’écran de MY FAIR LADY (qu’elle a pourtant créé au théâtre) au profit d’Audrey Hepburn, Julie Andrews rafle à celle-ci, en 1965, l’Oscar de la meilleure actrice, grâce à MARY POPPINS.

L’univers de MARY POPPINS est un lieu privilégié, enchanté, farfelu. On y chante et on y danse, selon la bonne vieille tradition de la comédie musicale. Et de savants trucages viennent au secours de l’imagination des conteurs les plus audacieux.

Le mélange animation – prises de vues réelles est apparu pour la première fois dans les années 20, dans les courts métrages « Alice au pays du dessin animé ». Mais à l’époque, la petite Alice n’avait aucun contact avec les personnages animés, et le procédé employé était pour le moins rudimentaire. Avec MARY POPPINS, Disney vise la perfection et la précision absolue. Il faudra attendre la fin des années 80 et l’arrivée sur les écrans de QUI VEUT LA PEAU DE ROGER RABBIT ? et autres LOONEY TUNES pour qu’une nouvelle technique supplante radicalement celle mise au point pour MARY POPPINS.

Mais MARY POPPINS, ce sont surtout des prouesses visuelles inoubliables qui ont marqué durablement – et marquent encore – notre imaginaire collectif, tels une chambre d’enfants envahie par le désordre et dont les objets éparpillés se rangent d’eux-mêmes dans les tiroirs et sur les étagères, des miroirs qui dédoublent la réalité, un sac à malice qui dégorge à profusion d’objets improbables et hétéroclites, une heure du thé qui tourne à la franche partie de rigolade en pleine lévitation, des nurses distinguées qui s’envolent au vent mauvais, des escaliers de fumée et des ramoneurs qui dansent sur les toits de Londres un ballet endiablé….

La restauration de MARY POPPINS à l’occasion de sa sortie en haute définition Blu-ray le 5 mars a fait l’objet d’un travail minutieux qui a commencé avec le scannage du négatif original (Eastman 5251). C’est d’ailleurs la première fois qu’était directement scanné le négatif du film, dans une résolution « 4K ». Le réhaussage digital des couleurs, la réparation des images endommagées et l’élimination des aspérités ont quant à eux été effectués à Technicolor Hollywood, sous la supervision de Lou Levinson. La restauration de la partie animée du film a pour sa part été confiée à Reliance MediaWorks à Burbank. Une tâche d’autant plus ardue que ces séquences faisaient partie des plus endommagées et que le grain d’origine ne devait pas faire l’objet d’un lissage trop appuyé.

Source : Service presse de Disney

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