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Le mot de Bernard Bories, Président de “Cinéma des Antipodes”.

Stars-media.fr aura le grand plaisir de couvrir pour la première fois le “Festival des Antipodes”, dédié aux films mais aussi aux documentaires venant des pays les plus éloignés de la France : La nouvelle-Zélande et l’ Australie.
Nous vous proposons ci-dessous le mot du président de ce Festival : Monsieur Bernard Bories.

Alors que Peter Jackson proposera en cette fin d’année le deuxième volet, attendu avec impatience par ses fans, de « Bilbot le Hobbit » et que nous devrions voir arriver le mythique « Mad Max 4 » de George Miller, nous découvrirons sous le soleil de Saint-Tropez le meilleur de la production du bout du monde.

Clin d’oeil aux 15 ans de cinéma des antipodes à Saint-Tropez, c’est avec le dernier film australien de celui qui fût l’un de nos invités en 2004, Sam Worthington, que nous ouvrirons cette édition 2013. Peut-on imaginer plus belle ouverture pour un Festival de cinéma à Saint-tropez que « Drift » avec ses vagues majestueuses, sa mer ondulée, ses côtes grandioses de l’Australie de l’Ouest, ses sportifs séduisants, ses surfeuses à la beauté diaphane et musclée.
« Drift » est un vrai film d’aventure, une plongée au coeur de la passion du Surf de deux frères à l’enthousiasme et l’esprit d’entreprise communicatif dont on sort requinqué et prêt à affronter n’importe quelle tempête ! Et d’ailleurs, pour faire le pendant avec son voisin, vous pourrez découvrir l’étonnant documentaire de Nicolas Brikké « SEWN », voyage dans l’île du Nord de la Nouvelle Zélande à la rencontre des surfeurs de Longboard.

Cette édition 2013 fera une belle place à la diversité des genres, en vous proposant le percutant film néo-zélandais « Shopping », véritable immersion au coté de deux frères qui devront faire face à des choix difficiles dans une société où le métissage est source de confrontation et
d’incompréhension, un film impressionnant primé lors du Festival de Berlin 2013. Autre univers, celui de l’australien « Last Dance » qui voit une vieille dame, survivante de l’Holocauste, la sublime Julia Blake, se retrouver face au jeune palestinien radical Sadiq, excellent Firass Dirani. Un face à face plein de surprises qui va les obliger à affronter leur passé respectif. Avec « Satellite Boy » de Catriona McKenzie, nous partirons dans le bush australien, au coté de Pete, un jeune aborigène de 12 ans qui vit seul avec son grand-père. La démolition annoncée du drivein
abandonné dans lequel ils habitent sera le déclencheur d’un périple à travers le bush qui le transformera à jamais. Une oeuvre à l’élégante pureté qui a reçu une mention du jury Génération Kplus du Festival de Berlin 2013.

Autre univers, celui de « Red House » d’Alyx Duncan où un amour magnifique qui transcende les cultures vous illuminera du Pays du long nuage blanc à la Chine d’aujourd’hui.
Avec « Death in Paradise » de Nadia Tass, c’est Harvey Keitel qui nous entraînera des USA en Australie à la recherche de la vérité sur la mort de sa fille. Nous continuerons notre voyage autour des antipodes en explorant leurs voisins que ce soit à l’est avec la Nouvelle Calédonie ou à l’ouest avec
l’Indonésie dont vous pourrez découvrir une oeuvre au féminin, le splendide « Rectoverso », inspiré de cinq nouvelles de l’écrivain indonésien Dewi “Dee” Lestari et mis en scène par cinq réalisatrices qui tissent chacune l’une de ces histoires où s’entremêlent l’Amour. Un film sorti en Indonésie le jour de la Saint-Valentin !

 

Bernard Bories : Président de Cinéma des Antipodes
Bernard Bories :
Président de Cinéma des Antipodes

On partira en tournée avec Paul Kelly, l’un des plus grands musiciens australiens dont le magnifique documentaire de Ian Darling « Paul Kelly : Story of Me » est une biographie éclatée, celle d’un artiste toujours surprenant. Coté Nouvelle Zélande c’est le très émouvant « The Children of
Parihaka » qui nous conduira sur la trace des habitants de la colonie maorie de Parihaka qui en 1860, alors qu’ils s’engageaient dans une protestation pacifique contre la confiscation de leurs terres, furent déportés au sud comme esclaves où ils participèrent à la construction de l’infrastructure de nombreuses villes.
Bien sur vous retrouverez la section Antipodes Junior destinée au jeune public tout comme la compétition de courts métrages ainsi que des documentaires, des classiques, des inédits des antipodes et plusieurs belles expositions.
Et c’est sous le soleil que le festival espère bien que chaque soirée sera une fête du cinéma, de la culture et des échanges par delà les mers…

Bernard Bories
Président de Cinéma des Antipodes

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