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Interview de Michel Mazziotta, directeur du festival des Arts burlesques de Saint-Étienne

Michel Mazziotta
Michel Mazziotta

Michel Mazziotta est passionné depuis toujours par l’art et les artistes. Détenteur d’un master “Arts et Cultures”, Michel fut directeur d’un festival de jazz à Vienne. Il créa ensuite, en Bretagne, “Musique et Cinéma”, évènement parrainé par Jacques Demy, et peu après, “Jazz en Bretagne”, parrainé conjointement par Dee Dee Bridgewater et Claude Nougaro.
Aujourd’hui, c’est dans le cadre du festival des Arts burlesques de Saint-Étienne qu’il a accepté, pour Stars-media, de nous parler de cet évènement majeur dans la vie culturelle
française.

Bonjour Michel, pourriez-vous vous présenter à mes lecteurs ?

Bonjour Laurent, Michel Mazziotta, je dirige le Nouveau Théâtre Beaulieu à Saint-Étienne. Il s’agit du seul théâtre en France à avoir été construit avec la participation financière des habitants de sa commune.
À l’origine, il fut créé pour désenclaver les quartiers, et nous proposons aux jeunes de nombreuses activités artistiques.
D’autre part, je suis président du festival des Arts burlesques de Saint-Étienne.

Justement, parlez-nous de cette 13e édition du festival

Je peux d’ores et déjà vous dire qu’elle va tenir toutes ses promesses. Nous avons prévu plus de 15 000 spectateurs, avec une cinquantaine de spectacles dans dix  lieux différents sur l’agglomération de Saint-Étienne. Au Nouveau Théâtre Beaulieu, dont nous venons de parler, mais aussi au Théâtre de l’Université, au Théâtre libre, entre autres.
Nous avons cette année un plateau extraordinaire avec des artistes très talentueux et très drôles.

De plus, seront présents des humoristes célèbres comme Anne Roumanoff, Farid Chamekh et Bouchra Beno, Éric Blanc, toujours autant en forme, et son comparse, Gabriel Dermidjian, qui feront des sketchs plutôt osés sur la situation actuelle avec un spectacle intitulé “Mon frère blanc”.
Mais pour cette 13e édition, nous donnons la priorité aux filles. Avec Christelle Chollet, la marraine, Ariane Brodier ou encore Caroline Vigneaux.
Un véritable plateau de stars, et d’artistes moins connus mais tout aussi talentueux.
Enfin, nous clôturerons en beauté ce festival par le nouveau spectacle de Jérémy Ferrari, dont les places ont littéralement été prises d’assaut.

Comment avez-vous décidé des stars comme Anne Roumanoff ou Christelle Chollet à venir à Saint-Étienne ?

Je connais Anne Roumanoff depuis plus de vingt ans, et j’ai une véritable histoire professionnelle et d’amitié avec tous ces artistes. Ils m’ont donc fait confiance.

Quels seront les différents prix remis aux lauréats ?

C’est une très bonne question !
Comme vous l’avez compris, il s’agit de deux compétitions.
La première, pour les nouveaux talents, il existe trois prix : le prix du département de la Loire, le prix de la Sacem et celui du public.

Dans la seconde, celle des professionnels – Fiona Gélin est alors la présidente du jury – il y a  le Grand Prix, le prix du meilleur artiste comique, du meilleur artiste burlesque, enfin le prix  du public.

Votre mot de la fin, cher Michel ?

J’aimerais faire méditer vos lecteurs sur ceci : il faut prendre du recul sur les choses et en rire.
J’admire énormément les artistes américains des années 1930, qui arrivaient à faire rire sur des situations dramatiques, je pense notamment à Charlie Chaplin.
Je voudrais également citer Albert Einstein : “Deux choses sont infinies : l’Univers et la bêtise humaine. Mais en ce qui concerne l’Univers, je n’en ai pas encore acquis la certitude absolue.”

Propos recueillis par Laurent Amar

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