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L’une des actrices phares de TF1, Odile Vuillemin, se confie à stars-media.fr

Odile Vuillemin Crédit photo: Festival de Télévision de Monte-Carlo
Odile Vuillemin
Crédit photo: Festival de Télévision de Monte-Carlo

La belle Odile Vuillemin, star, entre autres, de la célèbre série « Profilage », s’est vu décerner, à juste titre, la Nymphe d’or au prestigieux Festival de télévision de Monte- Carlo pour son rôle de femme battue dans le film « L’Emprise ».

De retour à Paris, elle a bien voulu nous rencontrer dans les salons du Royal Monceau. Nous avons pu ainsi aborder son actualité artistique, mais aussi ses combats personnels. En effet, Odile est une artiste engagée sur la condition des femmes.

Bonjour Odile, tu reviens juste du Festival de télévision de Monte-Carlo où tu as reçu la fameuse Nymphe d’or. Est-ce une grande satisfaction ?

Bonjour Laurent, j’étais bien sûr heureuse et fière. Voir son travail reconnu par la profession est agréable, surtout au sein d’un tel évènement, de niveau international. Je profite d’ailleurs de cette occasion pour remercier chaleureusement le directeur du Festival, Laurent Puons, pour son magnifique accueil lors de mon séjour à Monaco.

Peux-tu nous dire un mot sur ces sept années passées dans la série « Profilage », sur TF1 ?

Avec plaisir. Ce fut énormément de travail, de sueur, de larmes, de rires, en somme, un véritable « condensé de vie ».
Je suis restée sept ans, car l’aventure était passionnante et j’avais une affection toute particulière pour mon personnage, Chloé Saint-Laurent. Elle m’a aidée à grandir, à évoluer, j’ai appris à travailler dans l’urgence, à améliorer ma technique de jeu. Vraiment, je dois beaucoup à Chloé, et à la série en général.

Quelle est ton actualité, Odile ? Où ton public, que l’on sait nombreux, va-t-il pouvoir te retrouver ?

Je viens de terminer un téléfilm pour TF1, adapté d’une minisérie anglaise, « Torn », qui raconte l’histoire d’une mère, dont la fille de 5 ans disparaît sans laisser de trace.
Elle la retrouvera dix ans plus tard, découvrant que la fillette a été enlevée par une femme ne pouvant pas avoir d’enfant et l’ayant élevée dans l’amour durant tout ce temps.
Mais je laisse tes lecteurs découvrir la suite quand « Entre deux mères » sera diffusé.

Tu as des liens très étroits avec TF1 ?

Oui, j’ai collaboré avec eux pendant sept ans sur « Profilage ». Mais j’ai travaillé aussi sur Arte avec « Xanadu ». J’ai tourné également pour le cinéma, mais il vrai que, avec TF1, c’est une belle histoire.

Si tu devais retenir un moment fort dans ta carrière d’actrice, ce serait lequel ?

Sans hésiter, je dirais « L’Emprise », qui abordait la maltraitance des femmes par leur conjoint. C’est une œuvre qui m’a transcendée. Elle m’a aidée personnellement, et au-delà, elle a aidé les femmes battues en général.
C’est très important pour moi, en tant qu’artiste, d’être utile à une cause. « L’Emprise » avait un lien direct avec la société, et si ce film a pu sauver des femmes, je suis comblée.

Ton mot de la fin, Odile ?

Tout d’abord, j’aimerais adresser à tes lecteurs un message de tolérance envers la vie, sur l’humanité. Enfin, à l’instar de mon discours lors de la cérémonie des Nymphes d’or, je dédie mon prix à tous « les courages de femmes ».

Propos recueillis par Laurent Amar

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