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Reportage : Stars-media vous invite à découvrir Dakhla au Maroc, presqu’île entre désert et océan

Ville de Dakhla
Ville de Dakhla

Il y a des matins comme ça, où vous êtes réveillé par de belles surprises.

En ouvrant la boîte mail de la rédaction, nous découvrîmes une proposition qui ne se refuse pas : participer à un voyage presse pour aller à la découverte d’une région du Maroc  malheureusement encore peu connue des touristes du monde entier, la presqu’île de Dakhla.

Située dans le sud-ouest du Maroc, juste avant la frontière avec la Mauritanie, Dakhla se trouve à l’extrémité d’une péninsule longue de 40 km ; à 4320 km de Paris, le dépaysement avec l’Hexagone ou d’autres pays occidentaux est largement assuré.

En arrivant sur place, par un bel après-midi ensoleillé, la première chose que l’on remarque est la modernité de l’aéroport, flambant neuf. L’émergence de la région de Dakhla fut fulgurante et l’Office national marocain du tourisme mise de grands espoirs sur elle, on peut le comprendre.

On nota également la clémence des températures, même en début d’après-midi, lorsque se posa notre avion et où nous fûmes accueillis par les officiels marocains. Après s’être renseigné, nous apprîmes que le climat est très doux dans la région de Dakhla, et cela, quelle que soit la saison. Jamais plus de 32° l’été, jamais moins de 16° l’hiver.
Un climat stable bien appréciable pour des touristes peu habitués à des températures extrêmes.

L'aéroport de Dakhla
L’aéroport de Dakhla

Après une sympathique collation offerte à la sortie de l’aéroport, nous allions enfin intégrer nos hôtels respectifs afin de nous rafraîchir, le voyage ne faisant que commencer.

Nous arrivâmes au Buenavista, ravissant hôtel 4 étoiles avec des chambres très confortables et une jolie vue, la mer ne se trouvant qu’à une dizaine de mètres.

Après une bonne douche suivie d’une sieste, rendez-vous avec les 4×4 pour nous emmener sur l’un des hauts lieux de sports extrêmes de plus en plus prisés des Anglo-saxons et pour lequel la presqu’île de Dakhla est devenue quasiment incontournable, le kitesurf et le windsurf.

Le dîner pour accueillir les délégations de journalistes et de professionnels du tourisme eut lieu à l’hôtel Attitude Beach, situé sur des dunes, avec au large des surfeurs s’adonnant à leurs sports favoris. La vue est tout simplement sublime : immenses étendues faites de sables naturels et d’eaux de mer se mélangeant, le soleil et la mer devant, le désert du Sahara derrière, absolument hypnotique.

l'Hôtel Attitude Beach, à même les dunes.
l’Hôtel Attitude Beach, à même les dunes.

Le dîner fut délicieux, rien d’étonnant, la cuisine marocaine est réputée pour être l’une des meilleures au monde.

Précisons que la région de Dakhla est très poissonneuse et totalement épargnée par une pêche industrielle non contrôlée. Ce qui permet d’avoir dans nos assiettes des poissons pêchés sur place d’une taille et d’une finesse irrésistibles pour n’importe quel gourmet.

La viande n’est pas en reste avec l’une des spécialités locales, le chameau, qui ressemble beaucoup au bœuf, mais avec une chair plus tendre et savoureuse.

Après ce bon et beau premier repas dans la grande salle du superbe hôtel Attitude Beach, dont les chambres se trouvent à même les dunes, nous fûmes invités à regagner nos quartiers car la journée du lendemain promettait d’être bien remplie. L’Office national du tourisme a bien fait les choses et a voulu nous montrer toute la richesse de Dakhla en un minimum de temps.

Réveil très tôt, les 4×4 nous attendent, après un bon petit déjeuner, nous grimpons tous en voiture pour un « road trip », direction le Sahara et la Dune blanche.

Il s’agit d’un paysage unique en son genre sur le plan géologique. Une dune de sable blanc au beau milieu d’une lagune, non vous ne rêvez pas, j’ai bien dit au milieu d’une lagune, avec le désert s’étendant juste derrière.

La DuneBblanche, à marée basse.
La Dune blanche, à marée basse.

Encore plus spectaculaire à marée haute, ce lieu magique est aussi le port d’attache de flamants roses et autres oiseaux migrateurs. Si vous allez dans la région de Dakhla, la Dune blanche fera partie de vos destinations incontournables.

L’étonnement n’est pas terminé, loin de là. Nous remontons dans les 4×4 et après une sorte de « course de rallye » improvisée par des chauffeurs facétieux, et nous arrivons sur un terrain de golf. Eh oui, les Marocains ont parfaitement appris à tirer la quintessence de leur environnement et réussi à maîtriser des terres ensablées pour en faire des terrains de golf. Le plaisir du jeu reste absolument le même qu’avec un terrain en gazon, sauf que c’est en plein désert qu’on tape dans la balle. Une fois de plus, le mot « magique » est de mise.

La course aux merveilles ne s’arrête pas là, nous partons pour le bord de mer visiter et surtout déguster des huîtres à la ferme d’élevage de boutalha. Pour tous ceux qui aiment les huîtres, grosses, charnues et goûteuses, le passage par cette ferme proposant aussi de la restauration s’avère indispensable.

Les tomates font également partie du savoir-faire des Marocains, et particulièrement des habitants de Dakhla. Les autorités ont tenu à nous montrer les immenses serres de Tawarta où l’on cultive par milliers des tomates délicieuses et juteuses, bien meilleures que celles proposées en France.

Les serres de  Tawarta
Les serres de Tawarta

Pour clôturer cette immense promenade, un déjeuner chez M. le Wali de la région nous fut proposé, avec au menu du homard, des langoustes, du poisson, de la viande, des fruits, en somme, que du bonheur.

Mais les meilleures choses ont une fin.
Le temps fut venu pour nous de dire, non pas adieu, mais au revoir à cette ville qui mêle modernisme et tradition, sport et excursion, Dakhla. On nous  servit à nouveau un délicieux repas sous une immense tente à la plage Foum el Bouir, dîner offert par le président du conseil municipal de la ville.

Nous avons repris l’avion dès le lendemain matin depuis l’aéroport de Dakhla, toujours aussi chic et moderne. On ne pouvait s’empêcher d’avoir un pincement au cœur en quittant une région si lumineuse, chaleureuse, unique. Mais il fallait rejoindre la grisaille de la capitale, alors nous avons dit au revoir aux habitants de Dakhla et à tous les officiels de l’Office national marocain du tourisme qui nous avaient accueillis avec tant de chaleur et de gentillesse.
Si un jour, vous avez envie de visiter le Maroc, surtout venez à Dakhla.

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Laurent Amar

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