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Stars-média vous présente la chanteuse et comédienne Aurélia Khazan, égérie de la « Fashion Glam Couture »

Aurélia Khazan
Aurélia Khazan


Bonjour chère Aurélia, pourrais-tu te présenter à mes lecteurs qui ne te connaissent pas encore ?

Bonjour Laurent, Aurélia Khazan, je suis comédienne et chanteuse.
Dès l’âge de 4 ans, j’ai commencé à apprendre le violon mais ce n’est que plusieurs années plus tard que j’ai suivi des cours de théâtre.

J’ai été formée par un grand Monsieur, acteur de cinéma et comédien de la Comédie-Française, qui nous a hélas quittés il y a peu de temps et qui s’appelait Alexandre Grecq. Il avait fait le conservatoire de la rue Blanche, avait connu Marie Bell alors qu’il était tout jeune comédien, joué avec Michel Galabru …
Après cela, je me suis intéressée de près au cinéma indien car je faisais de la musique, je chantais, je dansais… tous ces éléments étaient pour moi tout d’un coup réunis dans un seul et même art : le cinéma Bollywood.

Justement, parle-nous de ton expérience cinématographique en Inde.

Je suis partie il y a quelques années à Mumbai, car j’étais vraiment fascinée par le continent et le cinéma indien.
Là-bas, j’ai passé une audition à l’« Actor Prepares », une école d’acteur indienne reconnue, dirigée par Anupam Kher, qui a joué notamment dans les célèbres films « Joue-la comme Beckham », « Coup de foudre à Bollywood » ou encore dans le film de Woody Allen « Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu ».
J’ai été reçue et j’ai donc pu suivre l’enseignement de cet établissement réputé. Après l’obtention de mon diplôme, j’ai commencé à jouer puis j’ai été repérée car je jouais en anglais et en hindi. J’ai ainsi pu tourner dans des films indiens.

Aurélia Khazan, lors de la Fashion Glam Couture
Aurélia Khazan, lors de la Fashion Glam Couture

Concernant la chanson, quelles sont tes inspirations musicales ?

En tant que chanteuse, je viens du jazz, avec comme modèle Billie Holiday, Ella Fitzgerald, Nina Simone, Nat King Cole, Armstrong puis Otis Redding. C’est vraiment ce terreau-là qui m’inspire. Après, il y a des influences plus modernes qui m’intéressent comme Lana Del Rey, London Grammar…

Ce sont ces voix suaves que j’apprécie particulièrement et je tente de mettre la mienne  au service d’une musique inspirée du jazz mais résolument moderne, à travers les arrangements et les interprétations.

Parlons de ton album en préparation.

Je le prépare en collaboration avec des compositeurs et des musiciens de renom qui m‘ont été présentés par Betty Fleury de Frémont, que tu connais Laurent. Je vais donc travailler avec Yan Péchin, un guitariste de génie qui a accompagné les plus grands, comme Bashung, Miossec, Raphael et Brigitte Fontaine.
Je travaillerai également avec Arnaud Dieterlen à la batterie et Bobby Jocky à la basse. Nous entrerons bientôt en studio pour composer et mettre en forme tout cela.

On peut dire que tu es la chanteuse phare des évènements « Fashion Glam Couture » ?

Tu me fais un beau compliment, Laurent (rires). Ce sont des évènements de grande qualité, originaux, car ils mélangent la mode, la musique et maintenant, le cinéma. La FGC sera en effet présente au prochain Festival de Cannes.
Comme ce sont des domaines qui me passionnent, je suis toujours très heureuse de venir chanter à ces évènements.

Aurélia Khazan
Aurélia Khazan

Parle-nous de tes projets cinématographiques.

Je viens de terminer le tournage du prochain long métrage de Philippe Barassat, « La Rupture », dans lequel je joue le très joli rôle d’une actrice iranienne et qui sortira en salle en fin d’année 2017 – début 2018.

Le film « Dernier Rendez-vous » (« The Last Meeting ») dans lequel je joue le rôle principal et que j’ai également réalisé fait la tournée des festivals et est actuellement demi-finaliste du «Los Angeles Independent Film Festival » ainsi que du « Hollywood International Moving Pictures Film Festival ». Il sera également projeté à Miami dans le cadre du « Miami Independent Film Festival » au sein duquel il a été dernièrement sélectionné.
Puis il y au un long-métrage réalisé par Jean-Louis Guillermou en préparation ainsi que plusieurs courts-métrages.

Ton mot de la fin, Aurélia ?

Je crois qu’il faut parfois trouver la force en soi de s’autoriser à faire ce que l’on aime, vivre sa passion et « de » sa passion si l’on en a la chance. Même si cela est très difficile dans beaucoup de domaines… cela évite bien des regrets.

Propos recueillis par Laurent Amar

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