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Interview de Yoann Fréget, gagnant de la 2e saison de “The Voice” sur TF1.

Yoann Freget crédit photo Emmanuelle FREGET - www.emmafreget.com
Yoann Freget
crédit photo Emmanuelle FREGET – www.emmafreget.com

Bonjour Yoann Fréget, depuis quand es-tu atteint par le virus de la chanson?

(Rires) Bonjour Laurent. Je me suis mis à chanter dans ma plus tendre enfance. Le chant est pour moi comme une seconde nature. Dès l’âge de 13 ans, j’ai commencé à travailler ma voix. Ma demie sœur, qui m’écoutait chanter derrière la porte de ma chambre et qui fut ma première fan, me conseilla de participer à  l’émission à la mode, à l’époque, “Graines de star”.
À 15 ans, j’ai enchaîné avec le gospel. On peut dire que ma carrière de chanteur démarra à ce moment-là.

Qu’as-tu ressenti lors de ton entrée à l’émission “The Voice” l’année dernière ?

Avant l’émission, j’ai eu un an pour me préparer. À l’époque, on m’avait proposé de faire la saison 1, que j’avais refusée tout en me préparant pour la saison 2. Grâce à cela, j’ai pu déployer un maximum d’énergie positive lors de mes prestations. D’ailleurs, dès le début de l’émission, les journalistes de “The Voice” étaient très étonnés car j’étais vraiment serein, bien que très concentré.

Pourquoi avoir mis neuf mois pour faire ton album “Quelques heures avec moi” ?

Dès que je suis sorti de l’émission, j’ai prévenu la presse et le milieu professionnel que je ne bâclerais pas cet album.
J’ai un style de musique bien particulier pour la France, où les influences de la soul et du gospel sont essentielles, voir vitales. Et j’ai eu la chance de vivre au Canada et aux USA, où j’ai été très bien accueilli par la communauté afro-américaine, et là-bas, les musiciens comme les chanteurs ont un véritable sens du perfectionnisme. Je ne conçois pas la musique sans cette haute exigence envers soi-même.
De plus, je souhaitais, à travers les chansons de cet album, que se rencontrent les musiques afro-américaines et la variété française, ce qui, d’un point de vue technique et musical, est assez compliqué à faire.
Et je tenais absolument à ce que cette rencontre entre ces deux genres musicaux si différents soit réussie, c’est aussi pour cela que j’ai pris mon temps.
On a passé de nombreuses nuits blanches pour faire en sorte que l’album sorte le 6 janvier, et comme il est entré directement en Top 3 sur Itunes dès sa sortie, je me dis que tous ces efforts n’ont pas été vains…

Yoann FREGET Crédit photo : Emmanuelle FREGET www.emmafreget.com
Yoann FREGET
Crédit photo : Emmanuelle FREGET www.emmafreget.com

Peux-tu nous parler de tes inspirations pour cet album et notamment de son titre, “Quelques heures avec moi” ?

Dans l’album, j’évoque des valeurs qui me sont chères. Universelles, elles se trouvent en chacun de nous. Ce ne sont pas de simples concepts mais des leçons de vies que j’ai eu, beaucoup en voyageant, notamment en Inde… “Quelques heures avec moi” parle de ce qui est au plus profond de moi et qui me donne envie d’aller vers les autres.

Tu chantes sur la bande originale du film de Christophe Gans, “La Belle et la Bête”, avec Vincent Cassel et Léa Seydoux. Comment t’es-tu retrouvé sur ce projet ?

La production du film tenait vraiment à ce que je chante sur le générique de fin. Elle voulait également que je le fasse en anglais.
Pour moi qui ai toujours évolué dans un univers musical anglo-saxon, c’est une chance incroyable. Me retrouver ainsi mis en avant dans la bande originale de la plus grande production de l’année est un vrai cadeau de la vie. De plus, la chanson “Sauras-tu m’aimer ?” – composée par Olivier Reine et écrite par François Welgryn – me plaît vraiment beaucoup.

Nous étions côte à côte pour regarder l’émission “The Voice” chez TF1, samedi dernier. J’aimerais que tu nous dises ce que tu as pensé de la prestation de Mika et si un candidat a retenu ton attention ?

J’ai trouvé que Mika avait un côté frais, doux, il apporte beaucoup à l’émission.
Concernant les candidats, j’ai surtout apprécié Manon, j’aime beaucoup sa façon de chanter. Cependant, elle devrait plus se poser, prendre du recul, car je l’ai trouvée un peu stressée et cela l’a empêchée de donner au public tout ce qu’elle avait. Mais je sens énormément de choses positives chez cette personne qui a encore beaucoup à offrir.

Album "Quelques heures avec moi".
Album “Quelques heures avec moi”.

Chanter en français était pour toi quelque chose d’évident par rapport à tous ces jeunes chanteurs qui se produisent en anglais ?

C’était une évidence dans le sens où j’ai fait l’album en France. Si j’avais fait l’album aux États-Unis, comme on me l’avait proposé, je l’aurais fait en anglais. J’adore la langue française, mais il faut trouver les bons mots pour faire sonner et vibrer la voix, ce qui est beaucoup plus difficile qu’en anglais. Pour te donner un exemple, quand j’ai enregistré “Sauras-tu m’aimer ?” en anglais, en deux enregistrements c’était terminé, alors qu’en français, j’ai dû beaucoup plus travailler.

Ton mot de la fin aux lecteurs de Stars-media ?

J’aimerais dire à tes lecteurs que je les remercie de leur attention. Je leur souhaite une magnifique année 2014, qu’elle soit pleine de paix et de joie, car c’est de loin le plus important. J’échange aussi beaucoup avec les gens sur Twitter et Facebook donc ils peuvent m’y retrouver pour échanger.

Propos recueillis par Laurent Amar

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