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Interview : à la rencontre de Phil Storm

Phil Storm

Phil Storm est un célèbre mannequin originaire de Lyon. Depuis peu, il a prouvé qu’il avait d’autres cordes à son arc, notamment la musique. Alors Phil, en septembre dernier, a gratifié son public d’un 1 er album, et autant le dire, pour un coup d’essai, Par Effraction est un coup de maître, notamment grâce au tandem Storm/Sorel qui a parfaitement fonctionné.

Phil étant un ami de stars-média de longue date, c’est donc avec plaisir que nous sommes partis à sa rencontre afin d’en savoir plus sur Phil et son album Par Effraction.

Bonjour Phil Storm, comment te sens-tu après ton hospitalisation ?

Bonjour Laurent, mon hospitalisation a été une épreuve, ou plutôt ce qu’il s’est passé. En effet, alors que je faisais du shopping et que tout allait bien, je n’ai rien vu venir et me suis retrouvé quelques jours plus tard en réanimation, branché de partout dans un hôpital de Lyon. Les médecins m’informent alors de mon accident vasculaire et me disent que je sors d’un coma Glasgow 3 et d’un arrêt respiratoire. C’est un choc de se dire qu’en quelques secondes, sans qu’on s’en aperçoive, tout peut basculer et surtout s’arrêter. Il y a ma vie avant, et ma vie après. Désormais chaque minute est importante, chaque instant compte et je vis pleinement le moment présent. Fort heureusement, les séquelles sont minimes, mais cela reste un traumatisme.

Pourrais-tu nous parler de toi ? Te présenter à nos lecteurs, qui, peut-être, ne te connaissent pas encore ?

Alors qui je suis, en quelques mots. Mannequin international depuis 15 ans, c’est en participant au concours Mister France en 2003 qu’est née cette incroyable aventure. Alors que cet événement me semblait être plus un jeu qu’un enjeu, ça a été le début d’une inimaginable nouvelle vie.
Des rencontres inespérées m’ont ouvert la porte sur des opportunités uniques et magiques. Moi qui venais d’un milieu modeste, d’un monde si loin du luxe et de la mode.

J’ai, à la suite de ces croisements de vie, parcouru le monde pour défiler lors de shows privés et publics et j’ai eu l’honneur d’être exposé devant les objectifs des plus grands photographes.
Égérie à Londres pour un designer de prêt-à-porter masculin présent dans la haute couture, mais aussi employé par de grandes marques durant ces dernières années, je me suis aussi démarqué dans la comédie, entre autres par des Story Boards, dont la dernière était à Hollywood tout récemment.
Follement passionné par l’art et les artistes, incontrôlable jet-setteur, globe-trotteur inconditionnel et surtout amoureux de la nature humaine, je suis aussi producteur d’événements internationaux.
Cela me permet de créer des moments réunissant mes passions. Un peu partout dans le monde, j’ai choisi d’organiser des événements, me permettant en tant qu’artiste de me faire connaître davantage, et de révéler aux spectateurs des facettes inattendues.

Je m’épanouis dans ces moments de partage, comme mes deux gros derniers spectacles, Les défis de la nuit et Docteur Clown.
Mes productions récentes ne sont que la suite d’une longue série d’événements que je souhaite faire découvrir, afin d’ancrer des souvenirs inaltérables auprès de mon public.
Plus récemment, j’ai fait la rencontre de Sorel, auteur, compositeur (Le Rouge et le Noir, opéra rock) avec qui j’ai signé mon premier album nommé Par Effraction (sorti en septembre 2018, ndlr). La musique est un art que je maîtrise depuis longtemps mais cette opportunité de me dévoiler via un album écrit spécialement pour moi est un nouveau moyen de partager encore plus avec mon public, tant au travers des textes que sur scène.

Parlons de cet album très réussi, Par Effraction ; quels messages souhaitais-tu faire passer à travers tes chansons ?

Justement, par le biais de Par Effraction, qui s’avère être un succès et j’en suis très heureux, j’ai voulu communiquer l’amour, qui berce ma vie depuis toujours. L’amour, qu’il soit dans le bonheur ou la peine, fait partie de chacun d’entre nous, et c’est au moyen de cet album concocté par un auteur de talent que j’ai voulu dévoiler à mon public ce que je ressens ou ce que j’ai ressenti tout au long de ma
vie.
Beaucoup d’ailleurs de ces formidables personnes qui me suivent me disent se reconnaître dans les chansons de cet album composé de 12 titres qui parlent tous de l’amour.

Dans le titre Doucement, tu parles de l’amour et du temps qui passe, penses-tu à quelqu’un en particulier ? Et le temps qui passe te fait-il peur ?

Doucement était un coup de foudre à la lecture du texte. Il ne parlait à personne en particulier et à tout le monde. La vie m’a permis de merveilleuses rencontres mais parfois les destins nous ont éloignés, et ce très récemment d’ailleurs. C’est ce que j’ai voulu interpréter dans ce titre.
Le temps, oui, me fait peur. La peur de ne plus pouvoir donner à mon public ce qu’il attend, la peur d’être en manque de créativité. À l’aube de mes 40 ans, une nouvelle vie se propose devant moi avec de nouveaux projets justement, dont la musique fait partie.

Tu as fait appel à l’auteur-compositeur Sorel pour écrire et composer ton album, comment vous êtes-vous rencontrés et comment s’est passée votre collaboration ?

Avec Sorel, ça a été un coup de cœur. Mon ancienne manager nous a permis de nous rencontrer et chaque texte, chaque mot de chaque chanson qu’il me proposait me correspondait. Nous avons enregistré cet album en 6 mois, et chaque session a été un moment de complicité et de partage unique ; cela me manque d’ailleurs.
Nous continuons toujours à échanger et j’espère qu’une future collaboration arrivera pour un nouveau projet musical.

Pourrons-nous venir te voir chanter sur scène ?

Oui en effet, je me produis régulièrement sur scène. Les prochaines dates sont Paris, Limoges et Lyon en janvier. J’annonce régulièrement les dates et les informations sur mon compte Instagram (Phil.Storm).

Le mannequinat, c’est fini pour toi ? Ou la musique est juste une parenthèse ?

Je pense qu’il faut laisser la place aux jeunes (rires). J’ai eu la chance d’avoir une longue et belle carrière, 15 ans, ce qui est déjà beaucoup dans ce domaine. Maintenant je vis ma passion qui est la musique et c’est une page qui s’est tournée pour moi.

Ton mot de la fin, Phil ?

Je tiens à te remercier mon cher Laurent, mais aussi le public qui me suit et me fait confiance. Je tiens vraiment à souligner que sans le public, nous les artistes ne pourrions pas vivre nos passions pleinement, alors juste merci.

Propos recueillis par Laurent Amar