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Interview de Tex après son spectacle au Théâtre de Dix heures : “Je vais là ou mon métier me mène !”

Tex
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Bonsoir Tex, tu n’es pas seulement le célèbre animateur télé que tout le monde connaît, tu es aussi humoriste, vers où va ta préférence ?

Bonsoir Laurent, j’en suis déjà à 25 ans de scène et je vais bientôt atteindre mon 5 000e spectacle. Quant aux  Z’amours, sur France 2, j’en suis également à 5 000 émissions, je pense que c’est un doux mélange.
Je suis aussi heureux d’être à la télévision que sur scène, je n’ai pas vraiment de préférence. Cela dit, et tu l’as sûrement constaté ce soir, la récompense sur scène qui n’existe pas à la télévision, c’est l’échange avec le public.

Nous nous sommes croisés à Saint-Tropez cet été, à la soirée des “Best” de Massimo Gargia, ainsi qu’à la journée “Enfant Star et Match”. Es-tu un jet-setter, Tex ?

Pour être clair, je ne crache pas dans la soupe. Il y a plein de gens qui font mine de ne pas s’intéresser aux mondanités tout en étant présents à un grand nombre de soirées. Personnellement, je vais là où mon métier me mène. S’il me conduit aux soirées parisiennes ou tropéziennes, eh bien, je m’y rends bien volontiers. Il est vrai que, au début, j’y allais à reculons, mais aujourd’hui, j’apprécie de m’y trouver. Si ces soirées sont ennuyeuses, je m’en vais, si elles sont amusantes, je reste, voilà tout !

Parlons du spectacle, “État des lieux”, que tu joues depuis six mois à Paris avec beaucoup de succès. Tu aimes bien, dans tes différents sketchs, titiller les personnes âgées, pourquoi ?

(Rires) C’est vrai, les sketchs où je me moque, gentiment bien sûr, des personnes âgées, sont mes préférés.
Mais les seniors ne sont pas les seuls qui fassent l’objet de mes blagues. Je me moque aussi des ados et même des “adulescents” (personnes adultes se comportant comme des ados, ndlr). Cependant, il est vrai que j’aime bien incarner des “vieux”, car je trouve cela très amusant à jouer.

Tex sur scène pour "Etât des lieux".
Tex sur scène pour “Etât des lieux”.

Quelle est la part d’improvisation dans ce spectacle ?

Elle est très importante. Ce soir, j’ai inventé des vannes que je garderai. Pour un nouveau spectacle comme “État des lieux”, il ne faut pas avoir peur de laisser aller son esprit et inventer des choses pour enrichir le texte. D’ailleurs, j’annonce toujours au public que, à partir de tel moment, je jouerai en improvisant, quitte à partir dans un grand “n’importe quoi”. Mais c’est le plus amusant à faire. Ce plaisir extraordinaire qu’est l’improvisation, je me l’accorde sans aucune retenue.

Les candidats des “Z’amours”, jeu télévisé que tu animes sur France 2, t’ont-ils inspiré pour l’écriture des personnages ?

Ce ne sont pas vraiment les candidats eux-mêmes qui m’ont inspiré, mais plus ma vision du monde qui a évolué grâce à tous ces couples invités dans l’émission. Maintenant, pour l’écriture d’un spectacle, on essaie inévitablement de s’ouvrir le plus possible sur le monde extérieur. En général, la télévision m’inspire bien évidemment certains de mes personnages.

Quels sont tes futurs projets ?

Tout d’abord le festival d’Avignon, suivi par la tournée “Les éternels du rire”. On va essayer de faire Intervilles cet été. Il y a aura d’autres belles surprises début septembre. J’aimerais beaucoup également, si on me le demandait, revenir animer la soirée à Juan-les-pins “Enfant Star et Match”. Ce fut un beau et bon moment qui m’a permis de connaître de nouveaux artistes, jeunes et talentueux.
Je garde malgré tout du temps, au cas où un producteur souhaiterait me proposer un joli rôle dans un film ou un téléfilm, ce dont je serais ravi. J’ai la chance de pouvoir choisir. S’il reste une place dans mon agenda, je n’hésiterai pas une seule seconde et je foncerai.

Tex et Laurent Amar
Tex et Laurent Amar

Ton mot de la fin aux lecteurs de Stars-media, cher Tex ?

Le titre de ton Web magazine, Laurent, est formé des mots “star” et “média”. Je n’ai pas le sentiment d’être un véritable homme de média, ni même une star. Ce qui m’importe, c’est de m’amuser.
Mon mot de la fin à tes lecteurs sera donc “Amusons-nous bien !”

Propos recueillis par Laurent Amar

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