En 2018 sortait God of War sur PlayStation 4, la suite de God of War III, et non un reboot comme
beaucoup aiment à le penser. Après son combat victorieux contre Zeus, notre Spartiate préféré
choisit alors l’exil et se retire de Grèce pour aller s’installer dans les terres nordiques, royaume
d’Odin, de Thor et consorts. Là-bas, il rencontre celle qui deviendra sa seconde épouse, Faye, avec
laquelle il aura un fils, Atreus. Faye décédera et Kratos et Atreus connaîtront alors maintes aventures
à travers les 9 royaumes de la mythologie nordique.
La sortie de God of War a déchaîné les passions à sa sortie, y compris au sein de la rédaction de stars-
media, pour sa maestria technique remarquable, son scénario nous proposant un Kratos plus mesuré
et un peu plus subtil que lors des premiers épisodes de l’arc narratif grec. Cela peut paraître bien
normal, il est de nouveau père et ne souhaite pas reproduire les mêmes erreurs, notamment celle
commise avec sa première épouse Lysandra et sa fille Calliope, qu’il a abandonnées aux champs
Élyséens, préférant assouvir sa vengeance. Presque 5 années ont passé et le studio first party de Sony, Santa Monica Studio, nous propose enfin la suite tant attendue de Kratos luttant contre les dieux d’Asgard.
Atreus a grandi, sa puissance ne cesse de croître pour devenir équivalente à celle de son père. Freya
cherche toujours à se venger du « fantôme de Sparte » pour le meurtre de son fils Baldur.
Cependant, Atreus est toujours à la recherche de sa véritable identité. Son père l’aidera dans cette
quête en guise de rédemption mais tous deux devront prendre garde au Ragnarök qui s’étend dans
tous les royaumes et surtout d’Odin, qui ne reculera devant rien pour préserver sa domination.
Les graphismes :
Le God of War de 2018 avait placé la barre très haut ; nul doute qu’à ce niveau, les équipes de Santa Monica s’en sont donné à cœur joie. Les décors sont toujours aussi sublimes, les effets de particules particulièrement réussis, l’eau est cette fois-ci plus vraie que nature et, comme d’habitude avec la PlayStation 5, deux modes graphiques vous seront proposés : le mode 4K dynamique à 60 FPS, et un mode 4K native à 30 FPS. Nous avons comme toujours préféré les 60 FPS, plus fluides, plus beaux et plus lisibles. Précisions importantes, nous avons effectué ce test sur les deux versions du jeu, PS4 et PS5, la version PS5 est bien évidemment plus belle, plus détaillée et mieux animée, mais vous seriez surpris de voir comme la version de nos bonnes vieilles PS4 s’en sort bien, avec des graphismes encore améliorés en comparaison de la version de 2018.
La durée de vie :
La encore, vous en aurez pour votre argent ; si la quête principale dure environ 20 heures, l’intégralité des quêtes annexes parfois passionnantes et tous les boss spéciaux comme les Berserkers prendront au joueur largement plus de 40 heures. Ne passez surtout pas à côté de tout le contenu que God of War Ragnarök peu vous proposer, ce serait un gâchis phénoménal tellement les missions annexes sont importantes pour l’histoire ; elles vous apporteront de précieux points d’expérience et surtout elles ont été super travaillées par les scénaristes de Santa Monica Studio. Rien à voir avec des quêtes Fedex.
Les combats :
Comme pour l’épisode précédent, les combats vont vite, très vite, avec des combos dans tous les sens. Vous n’aurez pas le temps de souffler, quelles que soient les armes utilisées qui seront au nombre de trois : la hache Léviathan, les lames du Chaos et la lance. Les boss seront largement prenables, même en mode normal. En revanche, gare aux Berserkers ou aux Malévoles car leurs difficultés, un tantinet excessives, vous donneront des sueurs froides.
En conclusion, cet épisode est une réussite de bout en bout ; techniquement, artistiquement, scénaristiquement, les équipes de Sony se sont surpassées pour vous offrir une expérience de jeu unique, digne du « Tueur de dieux ». Alors n’attendez plus et rejoignez les dieux d’Asgard pour la confrontation finale.
God of War Ragnarök : 18/20
Éditeur : Sony
Plateforme : PS4, PS4 Pro et PS5
