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Interview exclusive du romancier Alexis Laipsker

Alexis Laipsker

Bonjour Alexis Laipsker, quel bilan tirez-vous, un an après sa publication, de votre premier roman “Et avec votre esprit”.

J’ai toutes les raisons d’être satisfait : le livre a reçu d’excellentes critiques, il vient de sortir chez Pocket et des discussions avancées sont en cours pour une adaptation à l’écran. Un comédien et réalisateur célèbre pilote ce projet avec un producteur.

Par ailleurs, je suis finaliste du prestigieux Prix des Nouvelles Voix du Polar qui déclarera le vainqueur en septembre.

Vous sortez déjà votre deuxième roman “Le mangeur d’âme”, comment arrivez-vous à un rythme d’écriture aussi soutenu ?

J’ai profité de l’énergie positive de mon premier roman pour écrire Le Mangeur d’âmes.

Le tout, c’est d’avoir une idée. Une histoire forte, palpitante qui va me permettre d’y greffer des personnages intéressants, des retournements de situation, etc. Dès que j’ai mon histoire, tout va très vite.

Il s’agit à nouveau d’un thriller, est-ce définitivement votre genre de prédilection ?

Oui. J’aime la manipulation, faire réfléchir, tromper le lecteur, le prendre à contrepied, solliciter son intelligence. Le thriller est le style parfait pour y parvenir. Et puis, j’aime terminer sur un gros retournement de situation, comme dans le Mangeur d’âmes dont la fin est un véritable choc !

Comment inventez-vous vos personnages ? Vous inspirez-vous de votre entourage ou est-ce de la pure création ?

Ils sont purement imaginaires. Je prends beaucoup de temps à les façonner. Ils doivent être au service de l’histoire, donc leur personnalité, leur vécu, doivent être cohérents. Il faut aussi qu’ils soient complémentaires. Lorsqu’on entame un livre, on effectue en quelque sorte un voyage avec ces personnages, je m’efforce donc qu’ils soient d’agréables compagnons pour le lecteur.

Le mangeur d’âmes

Qui est le mangeur d’âme ?

Je ne peux pas trop en dire, car le suspense est vraiment une composante fondamentale de ce roman. Disons que, pour reprendre une phrase du livre, « le Diable a une multitude de noms ».

Les tueurs en série vous inspirent ?

Oui et non. Ma priorité, c’est d’avoir une bonne histoire. Si cela passe par un tueur en série, pourquoi pas. Il y a des choses intéressantes à faire. J’y reviens car c’est fondamental chez moi : l’histoire passe avant tout. Tueur en série, machination, escroquerie, complot… peu importe pourvu que j’ai quelque chose de passionnant à raconter.

Vos projets Alexis ?

Je travaille actuellement sur l’adaptation de mon premier roman …Et avec votre esprit. Et je vais aussi avancer sur un nouveau manuscrit ; toujours un thriller.

Votre mot de la fin ?

Laissez-vous séduire par mon univers. Je vous promets qu’il ne vous laissera pas indifférent.

Propos recueillis par Laurent Amar

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