Bonjour Kira, pourriez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
Je suis mannequin internationale et performeuse de cirque. Je suis plus précisément mangeuse de feu, charmeuse de serpents, danseuse burlesque et aérialiste. Je vis aux US depuis sept ans, je me produis et fais des photo shoots dans le monde entier. J’ai récemment fait la couverture de Entrevue et de FHM US qui sortira dans les mois à venir.
D’où vous vient cette passion pour les arts du cirque, et notamment pour le burlesque et le fameux « fire eating » ?
Depuis toute petite je rêve de faire de la scène et à 21 ans, j’ai décidé de tenter ma chance à Paris.
Après un an j’ai décidé de déménager à Miami, puis Los Angeles, et c’est là-bas que j’ai découvert le burlesque. Beaucoup de compagnies que je démarchais me demandaient si je faisais du burlesque, alors je me suis lancée et j’ai adoré. C’est très beau et féminin. Le fire eating est arrivé il y a quatre ans quand Shade Flamewater est venu donner un stage de six heures sur différentes techniques, dont le fire eating. Je faisais déjà du feu mais j’ai voulu apprendre ses techniques, car je voulais apporter quelque chose de plus impressionnant à mes actes, et c’est réussi.
Comment en êtes-vous venue à collaborer avec le célèbre Cirque du Soleil ?
J’ai déménagé un an avant la situation actuelle à Las Vegas car je travaillais déjà avec une compagnie qui se produisait entre Los Angeles et Las Vegas. J’ai commencé à m’entraîner intensivement à l’école de cirque Circus Center Las Vegas, la plus grande école de cirque de Las Vegas. Il y a énormément de performers du Cirque du Soleil qui s’entraînent là-bas et j’ai eu la chance de rencontrer une performeuse qui travaille pour le show Absinthe et qui m’a mise en contact, et les choses se sont
faites.
Pas trop déçue d’avoir été recalée à l’émission de M6 La France a un incroyable talent à cause de votre sex appeal ?
Plutôt surprise sur le coup, car dans le passé nous avons pu voir des numéros très sexy, du twerk et aussi du burlesque, donc je n’ai pas trop compris sur le coup. Mais quand j’ai appris qui étaient les gagnants de cette année, j’ai compris clairement que je n’y avais pas ma place.
Vous en voulez à la chaîne ? N’est-ce pas finalement d’une grande hypocrisie de la part du diffuseur des pornos soft du dimanche soir dans les années 90 ?
Eh bien ce sont deux choses bien différentes et deux émissions différentes. Je proposais quand même un show différent et artistique. Je ne suis jamais vulgaire et j’avais bien précisé que je pouvais adapter le costume pour que ça soit moins sexy, si besoin. Donc sincèrement oui, je trouve ça très hypocrite de leur part, surtout par rapport à ce qu’on a pu voir dans le passé.
Vous travaillez beaucoup à Las Vegas ; pensez-vous revenir vous produire en France ?
Je me produis partout dans le monde et j’aimerais beaucoup revenir parfois en France pour danser de nouveau pour les Français.
Que peut-on vous souhaiter, Kira, pour 2021 ?
De pouvoir retrouver la scène de Las Vegas et de nouveau danser partout dans le monde, et être de nouveau libre de voyager sans cette contrainte que nous avons actuellement.
Propos recueillis par Laurent Amar
