Bonjour Lupe Velez, pourquoi avoir choisi d’incarner Frida Kahlo ?
Bonsoir Laurent. Un jour, à Madrid, lors d’une exposition, j’ai vu des toiles de Frida. Elles m’ont intriguée, voire fascinée et j’ai alors voulu en savoir plus sur cette femme.
Son histoire m’a tellement bouleversée que je me suis prise d’affection pour elle. J’ai commencé à écrire la pièce et tout s’est alors enchaîné très vite.
Est-ce une femme que vous auriez aimé rencontrer ?
Ah oui complètement ! Et si j’avais pu échanger ne serait-ce qu’une seule parole avec elle, je lui aurais dit… que je l’aimais, tout simplement !
De nombreux tableaux de Frida sont représentés dans la pièce mais pas le plus célèbre, pourquoi ?
Le tableau en question servait déjà d’illustration principale à l’affiche de la pièce. Je ne tenais pas à le mettre en plus dans le spectacle. Je voulais faire découvrir au public d’autres toiles de Frida.
Avez-vous des points communs avec Frida Kahlo ?
Oui, la passion de la vie, la passion de l’amour, je crois que toutes les femmes sur terre ont des points communs avec Frida Kahlo. Et, toutes, nous sommes touchées, je pense, par le drame qu’elle a connu.
Combien de temps avez-vous mis pour l’écriture et le montage de la pièce ?
Presque 4 ans. J’espère d’ailleurs qu’après le Théâtre Déjazet à Paris, nous pourrons la faire découvrir dans d’autres villes de France.
Avez-vous toujours été passionnée par le théâtre ?
Je me considère comme étant au service du théâtre. J’ai passé beaucoup de temps à comprendre cet art et à en saisir toute la subtilité. J’ai travaillé à la machinerie, à la régie lumière, j’ai quasiment tout fait au théâtre, en plus, bien sûr, d’être sur scène. Tout cela pour donner au public la chose la plus importante à mes yeux : la sincérité.
Qu’aimeriez-vous faire après “Attention peinture fraîche” ?
J’aimerais monter trois autres pièces que j’ai en projet. J’aimerais aussi beaucoup m’essayer au cinéma, enfin voyager et découvrir de nouvelles choses.
Lupe Velez, pourriez-vous nous dire votre mot de la fin ?
Viva la vida…quoi qu’il arrive !
Propos recueillis par Laurent Amar
