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Final Fantasy XVI : le retour de la saga en mode heroic fantasy

Depuis FF XV, nous n’avions plus eu d’épisode canonique de la célèbre saga initiée par Hironobu Sakaguchi en 1987.
Bien sûr, il y a eu le remake flamboyant, véritable blockbuster vidéoludique, FF VII remake et sa version customisé sur PS5 Intergrade.
Cependant, un véritable nouveau Final Fantasy, cela faisait des années que les fans l’attendaient, surtout depuis qu’ils ont appris que le prochain épisode serait une exclu PlayStation 5 optimisant à fond les capacités graphiques de la nouvelle machine de Sony.
Final Fantasy XVI, narrant les aventures de Clive Rosfield et de sa compagne Jill (ils sont trop mignons tous les deux, surtout Jill… ndlr), arrive enfin sur le marché après plusieurs teasings qui ont suscité autant d’interrogations que d’impatience.
Deux raisons à cela : un retour à l’heroic fantasy pure, fini donc les univers steampunk avec un mélange de magie et de SF, nous sommes plus en présence d’un univers à la Game of Thrones.

Mais surtout, et c’est une véritable révolution dans les productions Square Enix, l’apparition de la nudité et de l’érotisme chez les protagonistes de l’aventure. Même si ce n’est jamais vraiment assumé, un peu à la manière d’Ubisoft, on esquisse la nudité sans jamais vraiment la montrer, cela
reste néanmoins une grande première pour l’éditeur japonais.
Final Fantasy XVI narre donc les aventures de Sir Clive Rosfield durant 3 périodes de sa vie, notamment sa vie d’adulte libre alors qu’il est âgé de 33 ans.

Clive Rosfield

Clive est le gardien de son frère Joshua, détenteur de « Phénix », une entité surnaturelle et ultra-puissante. Clive et Joshua sont, avec leur archiduc de père, les souverains de Rosaria. Ils seront trahis par leur propre mère, s’ensuivra un conflit entre toutes les nations du continent nommé Valisthéa.
Clive et Joshua seront alors entraînés dans un tourbillon de vengeance mais également de quête de liberté.

On va s’arrêter là pour le pitch, il y a énormément de choses à dire sur FF XVI dont la richesse scénaristique est tout à fait remarquable. Plusieurs thématiques surprenantes sont abordées dans ce nouvel opus. L’esclavagisme, le racisme, la stigmatisation de toute une population qui nous rappelle ,certaines heures sombres, mais également les « justes » qui vont les défendre. Le jeu traite aussi de l’homosexualité, voire de l’inceste. Tous les personnages, protagonistes comme antagonistes, seront entraînés dans une immense fresque historique, politique, mais aussi sociologique et philosophique dont le joueur ne ressortira pas indemne. La particularité de ce FF XVI est d’être une production clivante : soit on l’aime, soit on le déteste. À stars-media, nous l’avons adoré, et c’est sans conteste notre « Goty » de cette année 2023.

Les graphismes : Vous vous en doutez, le visuel de ce FF XVI exploite parfaitement les capacités de la console de Sony, surtout en monde « graphisme » avec son ray-tracing. Nous vous conseillons fortement ce mode au mode « performance » ; je vous assure que vous ne verrez quasiment pas de différence au niveau du framerate, en revanche les visuels s’en trouveront hautement sublimés.
Mon décor préféré reste indéniablement les oasis de la république de Dalméquie, juste sublimes.
Tous les environnements sont splendides, la direction artistique au top, même si quelques fautes de goût sont à noter.

Dion Lesage

Les combats : Ils sont survoltés, surtout les combats entre les primordiaux. On peut dire que les artistes de Square Enix ont mis le paquet en matière d’effets spéciaux, c’est un véritable feu d’artifice à chaque affrontement et vous allez en prendre plein la vue.
Les affrontements de Clive Rosfield sont également très rythmés, rien d’étonnant à cela sachant que ce sont les responsables des combats de la série Devil May Cry qui ont été en charge des joutes de ce nouvel épisode.

Difficulté : Vous aurez deux modes de difficulté pour les combats : le mode « histoire », où une partie des actions de Clive et de Talgor le chien est automatisée, ou bien le mode « action », ce qui revient au mode normal où la difficulté est un peu plus ardue mais rien de compliqué. Vous ne mourrez pas trop souvent dans FF XVI, pour peu que vous ayez suffisamment upgradé le niveau de votre personnage. Seuls les contrats d’élite vous proposeront des boss un peu plus coriaces, comme ce fichu dragon Svarog et son niveau 50.

Les quêtes annexes : Elles sont nombreuses, parfois redondantes mais indispensables à la bonne compréhension de l‘univers de Valisthéa, car à chaque fois que vous viendrez en aide à un personnage, ce dernier vous donnera de précieuses informations sur le monde qui vous entoure.
De plus, certaines quêtes vous permettront d’enrichir votre équipement, ce qui s’avérera indispensable à la poursuite de votre aventure. Donc surtout ne négligez aucune quête annexe.

Il y a beaucoup de choses à dire sur ce nouveau Final Fantasy XVI, mais nous vous assurons que vous en aurez pour votre argent ; et, bonne nouvelle de dernière minute, nous venons d’apprendre que deux DLC sont en route. J’espère qu’ils n’arriveront pas trop tard, car j’ai déjà hâte de me replonger dans l’univers de Valisthéa aux côtés de Jill, Clive, Joshua et de toute cette galerie de personnages formidablement bien écrits qui m’ont fait passer des heures et des heures d’une aventure inoubliable, sombre, mature et surtout épique.

Laurent Amar

Note de la rédaction : 18/20
Plate-forme : Exclu PS5
Disponibilité : Déjà dans les bacs ou sur le PS store
Éditeur : Square Enix

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