Le cinéma Honkongais est devenu à la fin des années 80 le maitre étalon en matière de film d’action totalement débridé. Avec des réalisateurs de talents tels que Tsui Hark, John Woo ou dans un registre plus intimiste Wong Kar-Wai, la production cinématographique venu de l’ancienne colonie britannique a su séduire la planète y compris les pontes de Hollywood.
Il est donc évident pour Honk-Kong que le festival de Cannes est un excellent levier de communication pour séduire les distributeurs de films du monde entier et surtout présenter de nouveaux acteurs talentueux.
Et ce fut le cas le 18 mai dernier dans les jardins du Mondrian lors de Honk Kong Night.
A l’initiative du Hong Kong Film Development Council et de Create Hong Kong, une nouvelle génération de talents hongkongais y étaient présents. Et c’est tout en savourant un délictueux champagne Ruinart que les futures stars hongkongaises ont pu prendre la pose avec des médias venus nombreux.
Parmi eux, la jeune actrice Angela Yuen, qui tourne dans des films à gros succès comme « Chilli laugh story » et « The narrow road » qui lui valut une nomination de meilleure actrice aux Hong Kong Film Awards, l’équivalent des César ou Oscar. A ses côtés, l’acteur et réalisateur Stephen Fung dont le travail est reconnu à Hong Kong et à l’international avec ses films comme « Tai chi », « Badge of fury » ou encore « Wu assassin » sur Netflix.
On a pu faire connaissance également avec la jeune garde particulièrement prometteuse des réalisateurs hongkongais: Nick Cheuk, Sophie Yang, Albert Leung et Sasha Chuk Tsz-yin qui ont tous remporté le prestigieux concours de la First Feature Film Initiative (FFFI) qui leur a permis de réaliser leur premier film.
Tous ont participé à des conférences au Pavillon Hong Kong du Village International et ils ont fait tous ensemble leur première montée des marches le 19 mai pour le film « Les filles d’Olfa ». On peut même vous affirmer qu’ils ont fait sensation sur le tapis rouge devant des photographes apparemment sous le charme de ces artistes venues d’Asie.
Concernant donc le fameux cinéma estampillé « HK », nul doute que la relève est déjà là et se place largement au niveau de ses illustres prédécesseurs.
