Le célèbre cabaret La Nouvelle Ève accueille actuellement un spectacle de transformistes qui vous fera vivre une Folle illusion, dixit le nom amplement justifié du show, tant la transformation des artistes vous bluffera. C’est les 12 janvier, 10 février, 10 mars et 7 avril 2022 que vous pourrez venir admirer la truculente Carolina – en grande maîtresse de cérémonie – et ses copines sur la scène de La Nouvelle Ève pour trois heures de pur bonheur.
Vous aurez droit, tout en étant confortablement attablé, à une revue de neuf artistes différents menée par la talentueuse Léona Winter, avec des imitations de stars d’hier et d’aujourd’hui. Nous avons particulièrement apprécié les pastiches de Dalida, Jennifer Lopez ou encore Sia, dans une mise en scène des plus colorées et festives de Miguel-Ange Sarmiento.
Piqûre de rappel, le transformisme est l’interprétation de rôles féminins (célèbres ou pas), par des interprètes masculins. Dans le cas de la Folle illusion, vous admirerez, en plus des reprises de standards de la chanson française et anglo-saxonne, des sketchs ou encore des chorégraphies imparables exécutées avec talent par la troupe de Léona.
Qu’il s’agisse de Léona, Golda Shower, Gyzel Schatzi, Icee Drag On, Jenny, Mike Ramirez, Bruno Fressard, Ancelot ou Carolina, vous apprécierez l’excentricité artistique de ces drag-queens et danseurs aussi talentueux que généreux. À la fin de la représentation, dans le hall d’entrée de La Nouvelle Ève, vous pourrez même vous faire dédicacer le programme par Léona, Carolina et toutes leurs amies, ou encore prendre des photos souvenirs afin d’immortaliser votre passage dans ce fabuleux endroit.
© Christophe Soyeux
Vous l‘aurez compris, nous vous recommandons chaudement de vous rendre dans l’un des plus beaux cabarets de Paris aux dates indiquées plus haut ; vous passerez une soirée des plus joyeuses, en présence d’artistes jamais avares de « folie douce », comme disait notre si regrettée Dalida.
Pour conclure, une citation d’Oscar Wilde s’impose : « Les folies sont les seules choses que l’on ne regrette jamais. » Et ce n’est certainement pas Richard Bertrand, producteur audacieux de cette Folle Illusion, qui nous dira le contraire.
Laurent Amar
