Avec un premier single très réussi, J’prends pas la disquette, la jeune chanteuse Dvie a déjà tout d’une grande. Nous sommes allés à sa rencontre sur les Champs-Élysées afin d’en connaître plus sur elle et son prometteur début de carrière. Interview :
Bonjour Dvie, pourrais-tu te présenter à mes lecteurs qui ne te connaissent pas encore ?
Bonjour Laurent, je suis chanteuse, j’ai commencé à chanter et à monter sur scène à l’âge de 8 ans, j’allais à l’école la semaine et le week-end je faisais des concours de chant. J’ai toujours rêvé de venir sur Paris, du coup, j’ai réussi à faire l’émission N’oubliez pas les paroles en tant que candidate et grâce à cela, j’ai pu intégrer une école d’art. J’ai la chance de gagner ma vie en chantant et cela fait
désormais 3 ans et demi que cela dure.
J’ai sorti mon single J’prends pas la disquette, qui est le premier extrait de mon EP à venir.
Cette chanson est-elle autobiographique, ou t’adresses-tu à quelqu’un en particulier ?
Si la question est de savoir si j’ai déjà été trompée, la réponse est oui (rires), si la question et de savoir si je m’adresse à quelqu’un en particulier, la réponse est non ! Je voulais que ce soit une chanson à toutes les filles qui ont connu cela, pas en mode « Je pleure parce que mon mec m’a trompée », non, je voulais un texte plus mature et émancipé.
Ton timbre de voix me fait penser à celui de la chanteuse Rihanna, t’a-t-elle influencée ?
Merci pour le compliment Laurent, car j’aime beaucoup Rihanna (rires). Te dire qu’elle m’a influencée artistiquement, je n’irais pas jusque-là. En revanche, je citerais plus Stromae, pour son personnage, ses chansons, son audace et pour le renouveau qu’il a apporté à la variété française.
J’aime également beaucoup Angèle, j’adore aussi Gainsbourg.
Tu chantes en français dans J’prends pas la disquette, était-ce une volonté de ta part de chanter dans ta langue natale plutôt que de chanter en anglais ou autre ?
Oui absolument, je peux chanter en anglais ou dans une autre langue, mais ce que je produis, je veux que ce soit du français tout simplement parce que je suis française, la France est mon pays.
Qui est ce jeune homme qui joue avec toi dans le clip officiel de J’prends pas la disquette ?
C’est un jeune acteur latino que j’ai rencontré à New-York ou nous avons tourné le clip, très sympa, bon comédien et nous avons tourné pendant une journée complète avec lui. Et pour ceux qui se poseraient la question, non, ce n’est pas mon petit copain (rires).
Pourquoi New-York comme lieu de tournage du clip ?
C’était un rêve d’aller à New-York, et pour moi tourner mon 1 er clip là-bas était une sorte de consécration. J’adore cette ville, son atmosphère, j’aime les New-Yorkais. J’espère vite y retourner.
Comment se passe la production de ton EP ? As-tu des auteurs et des compositeurs ou écris-tu toi-même tes textes ou tes musiques ?
Pas tout à fait. Je choisis le message que j’aimerais faire passer, j’en parle à mes équipes, et si tout le monde est d’accord, ils écrivent le texte, et au niveau de la musique, nous travaillons et composons à plusieurs. Je donne mon avis et mon aval, tout en étant sur la même longueur d’onde que mes équipes.
Sur ton profil Youtube, tu as interprété un extrait du titre de Bilal Hassani, Roi, qui représentera la France à l’Eurovision, pourquoi ce choix ?
J’adore Bilal Hassani car je le trouve atypique. J’aime ce qu’il représente, j’admire les gens qui osent des choses différentes, j’aime beaucoup sa chanson et je suis très heureuse qu’il la chante à l’Eurovision.
Tes projets, Dvie ?
Je travaille activement sur mon EP, avec deux titres à venir qui s’intituleront Tu vas prendre cher et Juste toi et moi et qui auront chacun une notion de « girl power » et d’amour universel.
Nous travaillons sur d’autres titres qui seront proposés en plusieurs fois pour qu’au final, nous puissions présenter un véritable album.
Ton mot de la fin, Dvie ?
Merci Laurent pour cette interview. Et je compte sur tes lecteurs pour soutenir mon projet musical et pour continuer à me suivre sur les réseaux sociaux, et me donner la force dont j’ai besoin pour avancer et continuer à vivre mon rêve.
Propos recueillis par Laurent Amar
